Et si le coaching m’était conté…
Le coaching, selon la définition de l’ICF, est un partenariat avec les clients, s’inscrivant dans un processus créatif et générateur de réflexion qui inspire ceux-ci pour optimiser leur potentiel personnel et professionnel.
Voici également une définition qu’on m’a partagée lors d’une autre formation « Le coaching est l’accompagnement d’une personne ou d’un groupe pour le développement de leur potentiel et de leur savoir-faire dans le cadre d’objectifs personnels ou professionnels. Il a été prouvé que le fait d’avoir une personne impartiale et digne de confiance avec qui débattre de tout ce qui peut nous tracasser, nous permet de mieux gérer notre stress, nos peines, nos joies, nos conflits, soit notre vie en général. Les règles du coaching sont simples : c’est avec le plus grand respect que le coach accompagne (respect vie privée, aspirations, valeurs, …). Le coach n’est pas là pour juger mais pour soutenir et aider la personne dans l’accomplissement de ses objectifs ».
La découverte du conte « Le Phare de Magdesh » m’a éclairée sur le rôle et la posture de la coach que j’aspirais à devenir …
… “Cette histoire se passe lors de la prime jeunesse d’un mage nommé Shâram, bien avant qu’il devienne un puissant sorcier. Peu de gens la connaissent, en vérité, car peu de gens peuvent l’entendre. Je vais maintenant te la conter. Ouvre grand ton cœur et laisse les mots te caresser. Et sois attentif, car l’histoire est aussi brève que riche d’enseignements.
En ce temps-là, Shâram, qui n’était qu’un apprenti magicien mal dégrossi, suivait l’enseignement d’un nommé Edamir. En apparence, Edamir était quelconque. Ces traits étaient insignifiants et ses manières effacées. Il serait passé inaperçu au cœur même du désert. En vérité, Edamir était à la fois un puits de science et une éternelle source de sagesse. Son nom était vénéré chez les savants, les sorciers et les alchimistes du monde connu.
Un soir alors qu’ils se promenaient tous deux, leurs pas les conduisirent non loin du phare de Magdesh. C’était le plus haut de tous les phares des rivages du Sud. Un colosse, à vrai dire. Son immense foyer, alimenté trois fois par jour, ainsi qu’un complexe système de lentilles et de miroirs conçu par les mathématiciens de l’université de Lundra, lui conféraient une lumière d’une intensité et d’une puissance inégalées.
Shâram désigna le phare et dit : « Maître, je veux être comme le phare de Magdesh : briller jour et nuit, éclairer le monde de mon savoir et dispenser mes lumières à tout ceux qui les demandent. »
Edamir ne répondit pas et fit signe à son apprenti de le suivre. Ils se rendirent tout près du phare. Là, Edamir dit à Shâram : « Regarde le phare. Que vois-tu ? » Or, l’éclat du phare était si intense, sa lumière si puissante que Shâram fut presque totalement ébloui. Il soutint la clarté quelques instants puis détourna les yeux, craignant de devenir aveugle.
La nuit suivante, Edamir et Shâram se rendirent au port, où ils louèrent un petit bateau. Edamir fit souffler un vent magique dans les voiles, et bientôt ils se retrouvèrent au large, en pleine mer, entourés par l’eau et les ténèbres.
Ils gagnèrent la proue du navire. Là, Edamir se plaça à côté de Shâram et, indiquant l’horizon, demanda : « Que vois-tu ? »
Shâram écarquilla les yeux comme un vieux hibou. « Je vois une toute petite lumière qui clignote, loin, très loin ».
Cette lumière est celle du phare de Magdesh, dit Edamir. Celle-là même qui t’a ébloui hier au soir. Tu veux éclairer le monde de ta lumière. C’est un noble dessein. Mais laquelle de ces deux lumières veux-tu être ? Celle, éclatante, qui aveugle, ou celle, modeste, qui guide ? »
Et, sans attendre de réponse, Edamir disparut dans un souffle bref, laissant Shâram à ses pensées, bercées par la mer et la nuit”.